The One Thing

J’ai relu récemment The One Thing, un livre qui parle de clarté, de priorités et de focus.
Mais surtout d’une idée simple : tout ne se vaut pas.

En le parcourant, j’ai retrouvé beaucoup de principes que j’applique depuis des années, à la fois dans ma pratique de l’hypnose, mes projets pro, et ma manière d’apprendre.

Dans cette chronique, je te partage les idées essentielles du livre, mêlées à mon expérience personnelle :

  • L’effet domino et l’effet cumulé : comment de petites actions régulières créent des transformations massives.
  • La loi de Pareto : se concentrer sur les 20 % d’actions qui produisent 80 % des résultats.
  • Le mensonge du multitâche : pourquoi faire moins, mais mieux, est la clé de l’efficacité.
  • La puissance des habitudes : créer des automatismes qui te tirent vers le haut.
  • Les cycles d’intensité : alterner les périodes d’effort extrême et de récupération.
  • Les croyances limitantes : repousser tes propres frontières mentales.
  • Le rapport à l’échec : transformer les erreurs en apprentissage conscient.
  • Les bonnes questions : celles qui permettent de vraiment avancer.

Et surtout, une question centrale :

Quelle est la seule chose sur laquelle tu pourrais te concentrer aujourd’hui,
qui rendrait tout le reste plus simple — ou même inutile ?

L’effet domino et l’effet cumulé

C’est le fait qu’une première action ait tendance à amplifier les effets des suivantes.

Par exemple : si aujourd’hui j’ai perdu la totalité des chroniques de livres que j’avais écrites à partir de 2016 pour mon tout premier blog, Hypnose Univers, cela n’empêche pas que je ressente encore l’impact que cet apprentissage a eu sur moi.

J’avais rédigé de nombreuses chroniques de livres sur l’accompagnement, l’hypnose ericksonienne et la programmation neuro-linguistique. Même si ce blog n’existe plus aujourd’hui, la rédaction de ces chroniques a eu un effet considérable sur ma compréhension et ma pratique de l’hypnose. Et cet apprentissage, personne ne pourra me le retirer.

Tout ce que tu apprends aujourd’hui aura des conséquences sur le reste de ta vie. Mais ça, tu ne t’en rendras pas compte tout de suite.

En 2016, je ne mesurais pas encore l’impact que cet apprentissage allait avoir. Ce n’est qu’en 2021, lorsque j’ai commencé à pratiquer intensivement l’hypnose, que j’ai réalisé à quel point cette période avait été déterminante. Et je remercie profondément la personne que j’étais à cette époque.

Ce sont des petites graines qu’on plante et qu’on sème, et qui grandissent avec le temps. 

Évoluer dans un domaine

Lorsque tu veux progresser dans un domaine — quel qu’il soit — il faut identifier ce qui compte le plus.
Par exemple, en hypnose ericksonienne, j’ai vite compris que l’essentiel, ce n’était pas la théorie, mais la pratique, l’expérience et l’action.

Demande-toi ce qui est vraiment important et essentiel pour progresser.

Avoir un mentor dans un domaine est également fondamental. On ne se construit pas seul : on a besoin de quelqu’un qui a déjà parcouru le chemin, quelqu’un de plus expérimenté pour nous guider et nous faire grandir.
J’ai toujours eu un mentor en hypnose — une personne qui pratiquait depuis plus longtemps que moi, et dont les compétences m’ont inspiré à évoluer à mon tour. 

La loi de Pareto

C’est une loi qu’on retrouve quasiment partout — dans le business, l’accompagnement, ou encore le développement personnel.

Elle dit qu’en général, 80 % des résultats importants qu’on obtient proviennent de 20 % de nos actions (ou de notre temps).
Et parfois, ces chiffres sont encore plus extrêmes.

Exemple :
L’été 2014 a été un tournant dans ma vie. C’est la première fois que j’ai mené à bien un gros projet : 90 jours consécutifs de sport, uniquement au poids du corps.
Ma séance durait à peine 20 minutes par jour.

Si on regarde de plus près :

    • On dort 8 h → il reste 16 h
    • On mange environ 2 h par jour → il reste 14 h
    • On travaille 8 h → il reste 6 h
    • 6 h = 360 minutes
  • 20/360 = 5 %

Les 20 minutes de sport que je faisais représentaient à peine 5 % de mon temps disponible dans une journée.

Et pourtant, ces 5 % ont complètement changé ma vie.

C’est ça, la loi de Pareto :


Nous sous-estimons souvent à quel point les petites actions bien placées peuvent avoir un impact immense sur le long terme.

Appliquer la loi de Pareto à l’extrême

L’auteur suggère d’appliquer la loi de Pareto à l’extrême, c’est-à-dire de la pousser par paliers successifs.

Exemple concret que je compte tester sur les abonnés à ma newsletter :
Sur 100 abonnés, je sais que le taux d’ouverture moyen est d’environ 30 %.
Je peux donc déjà identifier les 30 personnes les plus intéressées par mon contenu.

Parmi ces 30 personnes, il y en aura environ 20 % encore plus engagées, soit 6 personnes.


Et parmi ces 6, on retrouvera probablement la personne idéale, celle qui deviendra mon client parfait.

👉 C’est ça, la loi de Pareto appliquée à l’extrême : une forme de séquencement, une manière d’affiner progressivement ce qui compte vraiment.

Julien Musy, un coach que j’ai beaucoup suivi en 2021, expliquait une règle très juste dans le monde de l’accompagnement :

« Parmi 100 % de tes clients, 20 % seront prêts à aller plus loin et à payer 20 % plus cher pour être accompagnés davantage. »

Et c’est vrai dans beaucoup de domaines.

Exemple concret :
Sur mon poste de réceptionniste, nous avons accueilli un séminaire d’environ 110 personnes la semaine dernière.
Ce groupe a généré énormément de problèmes dans différents services.
Mais en y regardant de plus près, on s’est rendu compte que plus de 80 % des problèmes provenaient de seulement 4 ou 5 clients.

Ici, on n’est même pas sur 20 %, mais plutôt sur 6 %.
Pourtant, toute l’équipe s’est focalisée sur ces quelques clients, car ils ont créé beaucoup de stress.

C’est là que la loi de Pareto prend tout son sens, surtout dans la vente :

  • 80 % des problèmes sont générés par moins de 20 % des clients.
  • 80 % des bénéfices proviennent de moins de 20 % des clients.

Autrement dit :

  • En supprimant les 20 % de clients les plus compliqués, on élimine 80 % des problèmes.
  • En se concentrant sur les 20 % de clients les plus fidèles, on génère 80 % des résultats.

C’est exactement ce que décrit Tim Ferriss dans La Semaine de 4 heures :
👉 La clé, c’est d’apprendre à identifier ce qui compte vraiment, et à l’amplifier.

Supprimer le multitâche

Facile à dire… mais difficile à faire selon les postes et les contextes.
Pourtant, de nombreuses études en psychologie sur la concentration et l’attention ont montré à quel point le multitâche réduit notre efficacité.

Chaque fois qu’on interrompt une tâche pour en faire une autre, le coût de reconcentration est énorme : il faut de l’énergie, du temps et une vraie discipline mentale pour revenir au même niveau d’attention.

👉 Il vaut donc mieux réaliser une tâche d’un seul trait (“en one shot”) que de la faire en plusieurs fois, interrompue par des distractions ou des sollicitations.

Je le vis personnellement au quotidien à la réception :
Je commence à rédiger un devis pour une réservation, et juste après avoir commencé, le téléphone sonne.
Là, c’est fini. Il me faudra beaucoup d’énergie pour me replonger dedans après l’appel et terminer mon devis.
Mais c’est la réalité de mon poste : il y a des imprévus constants.

Le temps nécessaire pour me reconcentrer après une interruption est un temps précieux.
C’est un temps que je pourrais économiser si je pouvais faire le devis d’un seul coup.

Mon poste demande beaucoup de concentration et sollicite énormément la mémoire de travail — c’est-à-dire notre capacité à garder plusieurs informations en tête simultanément.

Si ça t’intéresse, je pourrais d’ailleurs écrire un article sur les différents types de mémoire et d’attention, et peut-être même ressortir un ancien devoir que j’avais rédigé sur le sujet à la fac de psycho.

En bref :
👉 Évite de faire plusieurs tâches à la fois.
C’est plus simple à dire qu’à faire, surtout dans le monde pro, mais dans ta vie perso, tu verras que le gain de clarté et d’efficacité est énorme. 

La discipline

J’ai souvent entendu mes amis me dire que je suis quelqu’un de très discipliné et carré.
Et c’est vrai qu’à une époque, je l’étais vraiment.
C’est cette discipline qui m’a permis de réaliser de nombreux projets personnels :

  • Plusieurs défis de 90 jours de sport d’affilée
  • Des voyages à vélo de 900 à 4500 km (pour le dernier)
  • Plus de 300 vidéos publiées sur YouTube
  • Plus de 300 personnes abordées dans la rue pour pratiquer l’hypnose

Pour moi, la discipline, c’est la capacité à s’auto-recadrer.
C’est être capable de se pousser à l’action même quand on n’en a pas envie, et surtout, de le faire sur le long terme.

C’est un concept qu’on retrouve aussi en thérapie cognitive et comportementale :
👉 développer une forte tolérance à la frustration et à l’inconfort.

Parce qu’on le sait tous :

  • Une seule séance de muscu ne suffit pas à devenir musclé
  • Une seule vidéo YouTube ne suffit pas à avoir 50 000 abonnés
  • Une seule séance d’hypnose ne fait pas de toi un expert
  • Un seul jour de voyage à vélo ne te fait pas traverser un pays
  • Et 20 minutes de guitare ne suffisent pas à devenir le prochain Jimi Hendrix

Pour progresser, il faut de la régularité :
passer 30 minutes par jour sur une action précise, pendant plusieurs mois (au moins trois).

C’est comme ça qu’on crée une habitude,
et qu’on déclenche l’effet cumulé — ce phénomène où de petites actions quotidiennes finissent par produire de grands résultats.

Créer une habitude

D’après certaines études citées par l’auteur, il faudrait 66 jours pour créer une habitude.

De mon point de vue — en tant que praticien en hypnose ericksonienne et au regard de mes propres expériences —, je dirais qu’il faut entre 6 et 12 mois de pratique quasi quotidienne pour qu’une action devienne une véritable habitude.

Mais pourquoi aussi longtemps ?

Parce que lorsque nous répétons chaque jour une même action, nous ne travaillons pas seulement sur le comportement, mais aussi sur nos croyances profondes.

Chaque expérience répétée :

  • déstabilise et déconstruit les croyances limitantes, en prouvant qu’elles ne sont pas forcément vraies,
  • et construit de nouvelles croyances aidantes, que nous validons peu à peu par l’expérience.

La répétition agit donc comme un levier de transformation intérieure.
Et si 66 jours peuvent amorcer le changement, ils ne suffisent pas à le solidifier dans la durée.

Si l’on reprend les niveaux logiques de Robert Dilts (formateur en PNL) :

  1. Environnement
  2. Comportement
  3. Capacités
  4. Croyances
  5. Identité
  6. Spiritualité

On comprend que pour qu’un nouveau comportement tienne dans le temps, il doit s’intégrer à l’identité.

Autrement dit : il ne s’agit plus seulement de “faire”, mais de devenir quelqu’un qui fait.

Une vraie habitude, c’est quelque chose de naturel, automatique et inconscient.
Et pour atteindre ce niveau, il faudra bien plus que 66 jours.

Je pourrais d’ailleurs en parler plus en détail dans un article dédié, si le sujet t’intéresse. 

 

La Volonté vs la Motivation

Le livre explique que la volonté fonctionne comme une batterie : elle se vide progressivement au fil des tâches que l’on accomplit dans la journée. Certaines activités consomment davantage de volonté que d’autres.

De mon expérience, il existe une vraie différence entre la motivation et la volonté.

La motivation, c’est excitant, rapide, intense. C’est ce feu rouge ardent qui te donne envie de tout dévorer… mais qui finit par s’éteindre.
Dans un projet long — comme un voyage à vélo de deux mois et demi —, la motivation est présente les quinze premiers jours. Et c’est normal.

La volonté, elle, est différente. C’est froid, dur, lent. C’est de l’acier trempé.
C’est elle qui prend le relais quand on entre dans ce que j’appelle la traversée du désert d’un projet.

Ce qui m’a permis de terminer mes voyages à vélo, mes défis de 90 jours de musculation ou encore mes projets d’écriture, ce n’est pas la motivation.
C’est la volonté.

Le problème aujourd’hui, c’est que beaucoup de gens cherchent à être motivés tout le temps.
Et le monde du développement personnel a entretenu cette illusion avec des titres racoleurs du genre : “Comment être motivé 24h/24 et au maximum.”

Résultat : des désillusions, des frustrations, et souvent une perte de confiance en soi.

La réalité, c’est qu’il faut trouver le moyen d’avancer même sans motivation.
Et ça, c’est quelque chose que peu de gens acceptent d’entendre.

C’est ce constat qui m’a poussé à créer un document intitulé “15 Hacks pour Gérer sa Motivation”, dans lequel j’explique comment ne plus dépendre de cet état temporaire pour agir.

Parce que non, tu ne peux pas compter sur ta motivation pour réussir un projet.
Mais tu peux compter sur ta volonté.

💫 Le mythe de la vie équilibrée

On nous vend souvent l’image de la personne qui a “réussi sa vie”.
Celle qui a trouvé le parfait équilibre entre tout :

👨‍👩‍👧 Famille
💼 Carrière pro
🏋️ Santé & sport
🎉 Vie sociale
🌿 Loisirs, sorties, équilibre personnel…

Avec du temps parfaitement réparti, chaque jour, comme une belle équation harmonieuse.

Sauf que… dans la vraie vie, ça n’existe pas.
Si tu veux des résultats exceptionnels dans un domaine, il faudra forcément, à un moment, y mettre une énergie, un temps, et parfois un argent… exceptionnels.

C’est ce que Gary Keller évoque dans The One Thing :
➡️ Alterner des périodes extrêmes.
Tim Ferriss en parle aussi dans La semaine de 4 heures :
Un mois à fond sur un projet pro,
puis un mois à fond sur une mini retraite.

Un peu comme du multitâche… mais à grande échelle.

Personnellement, j’ai vécu ça à fond avec l’hypnose.
Certaines périodes, je pratiquais tous les jours :
hypnose de rue pendant 3–4h, 7 jours sur 7.
En 2021, j’ai enchaîné plus de 150h de séances en 3 mois, dont 60h rien qu’en janvier.
Et ensuite, j’ai fait une pause de 2 ans.

C’est ça, la réalité d’un apprentissage profond : des périodes d’intensité, suivies de périodes d’intégration.

Et ce principe, on le retrouve aussi en hypnose ericksonienne avec les “parties” de soi.

Ca nous est tous déjà arrivé de passer du bon temps et de s’amuser et d’avoir notre petite voix intérieure nous dire “il serait peut être que tu bosses et que tu fasses ces tâches importantes là”.

 

A l’inverse, quand on bosse beaucoup sur des tâches importantes, on peut avoir notre petite voix intérieure nous dire “oh là j’en ai marre, j’ai envie de m’amuser, d’aller à la piscine, sortir boire un verre avec les copains, jouer aux jeux vidéos, etc…”

 

L’idée est de faire le tri entre ces 2 parties de nous. En clair, le conseil est presque bateau mais bon… : 

 

  • Il y a un temps pour travailler
  • Et un temps pour s’amuser et prendre du bon temps

 

C’est être attentif aux besoins de nos différentes parties. 

 

Par expérience, ne pas écouter une partie de nous va nous le faire payer sévèrement à un moment donné de notre vie. Et cette partie qu’on a pas écouté pendant longtemps, elle va souffrir. 

 

Si on travaille trop, ce n’est pas bon.

Mais si on s’amuse trop aussi, ce n’est pas bon non plus. 

 

Je me souviens d’un abonné qui m’avait accueilli chez lui durant mon voyage en vélo en 2023. La vie de rêve à la campagne dans la Creuse. La maison entièrement payée, isolée à la campagne avec ses enfants. Il travaillait 2 jours par semaine avec sa compagne pour un four à pain pour une petite coopérative de village. En discutant avec lui, je comprends qu’il commence à tourner en rond et qu’il a besoin d’action. 

 

Ca aussi c’est un mythe…

 

Nous ne connaissons pas nos limites

L’auteur défend l’idée de penser et de voir les choses en grand.
Un principe énormément évoqué par Arnold Schwarzenegger dans sa biographie Total Recall, que je recommande aussi.

Par expérience, avancer et progresser dans un domaine, c’est remettre constamment en question nos croyances limitantes.
Et remettre en question ses croyances limitantes peut être aussi simple que ça :

👉 Vouloir faire une série de pompes, se dire qu’on n’est pas capable d’en faire 30.
Faire la série, s’arrêter à 28, et se dire que les 30 sont peut-être possibles.
Recommencer le lendemain… et en faire 31.

Ou encore, en 2019 pour moi :

Je voulais vendre un cours sur l’auto-hypnose.
Au départ, je pensais le proposer à 47 €, convaincu que, de toute façon, ça ne se vendrait pas.
Finalement, je me suis poussé à le mettre en vente à 57 €.
Résultat : 7 ventes… et un client qui m’a dit que je n’étais pas assez cher pour la valeur que j’apportais.

Ce genre d’expérience montre bien que nos limites sont souvent purement imaginaires.

Dans cette idée de grandeur, l’auteur évoque plusieurs notions qui m’ont directement fait penser à deux outils d’accompagnement qu’on retrouve en hypnose :

  • La futurisation positive
  • Le chemin des effets désirés

Si tu es curieux, je pourrais détailler ces deux outils dans un autre article. Ce serait trop long à expliquer ici.

Les échecs font partie du processus

Beaucoup de gens ont peur de l’échec ou des erreurs, simplement parce qu’ils n’ont pas de système efficace pour apprendre à s’en servir.

Tu ne peux pas avancer dans des projets ou relever des défis si tu passes ton temps à éviter l’échec.

Il existe un métaprocessus (un processus de processus) qui permet d’utiliser intelligemment les échecs et les erreurs pour en tirer un maximum d’apprentissage.

C’est un peu long à détailler ici, mais si ça t’intéresse, j’ai un document de trois pages qui explique tout ça en profondeur.

Les mensonges du succès

Je résumerais cette partie avec une phrase qu’un professeur m’a dite quand j’étais en psychologie à l’université, et qui m’a profondément marqué :

Il y a une différence entre réussir dans LA vie et réussir SA vie.

Les questions importantes à se poser pour avancer

Pour trouver de bonnes solutions, il faut commencer par se poser de meilleures questions.

Par exemple :
Pars de l’action que tu veux entreprendre pour faire avancer ton projet.
Et demande-toi :

« Si demain je devais me faire accompagner par un coach, un thérapeute ou autre, et que je venais pour autre chose que mon projet… je viendrais pour quoi ? »

Tu n’as même pas besoin d’y répondre verbalement. Laisse simplement la réponse venir d’elle-même.
L’idée, c’est d’avoir une réponse émotionnelle.

Ensuite, demande-toi :

Est-ce que je vois un lien entre ce qui a émergé spontanément et l’action liée à mon projet ?

Si la réponse est oui, alors tu sais sur quoi tu dois réellement travailler pour que ton projet avance.

Et enfin…

Demande-toi :

De quoi ai-je réellement besoin de faire, d’avoir ou de vivre pour obtenir ce que je veux ?

Et répète cette question plusieurs fois.
C’est souvent en la reformulant qu’on tombe sur les vraies réponses.

Ce travail amène directement à l’outil du chemin des effets désirés, que j’évoquais tout à l’heure.

Car pour avancer, il faut une direction.
Et pour avoir une direction, il faut d’abord une destination.

Conclusion

Finalement, The One Thing n’est pas qu’un livre sur la productivité.
C’est une invitation à repenser ta manière d’agir, de choisir et de progresser.

Tout ne se joue pas sur la quantité d’efforts, mais sur la qualité de ton attention.
Une seule action bien choisie, répétée avec constance, peut transformer une vie entière.

Que ce soit en hypnose, en apprentissage ou dans tes projets personnels, ce principe revient toujours :

Trouve la chose essentielle, concentre-toi dessus, et laisse le reste s’aligner autour.

Et si tu devais ne retenir qu’une idée de tout ça, ce serait celle-ci :
les résultats extraordinaires viennent de choix ordinaires, faits avec une clarté extraordinaire.

Nathanael

S’abonner
Notification pour
guest

0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x