C’est un livre qui me parle énormément car je fonctionne beaucoup à la répétition systématique d’actions pour progresser et évoluer dans différents domaines.
Attention l’article est très long (4000 mots) et voici ce qu’on va voir : (même si je sais que personne ne le lira… 😅 mais je m’en branle car j’écris pour moi… 😁)
Le principe de l’effet cumulé en une phrase : en faire tous les jours un petit peu sur une très grande durée.
Le marathon : courir à faible intensité sur une grande durée et grande distance. Typiquement ce sont les programmes où tu bosses une compétence 20 à 30 minutes par jour sur minimum 3 mois.
Le sprint : courir à forte intensité sur une courte durée et une courte distance. Typiquement ce sont les stages de 15h sur un week end et les formations de 50h sur une semaine.
Par exemple, en 2014, je me suis lancé mon tout premier grand défi, faire 90 jours de musculation au poids de corps non stop. Soit 150 pompes et 150 abdos crunch durant 90 jours, cela faisait un total de 13500 pompes et 13500 abdos. Vu sous cet angle ça change la perspective et je trouve ça important de le faire.
Pour mes voyages en vélo, en 2023 j’ai réalisé 4500km sur 2 mois et demi et je roulais environ 100km/jour.
100km comme ça en vélo, ça ne permet pas de faire grand chose. Mais 100km tous les jours permet de traverser la France d’une mer à l’autre en à peine 3 semaines.
C’est ça l’effet cumulé. C’est le terme, les résultats vont s’accumuler.
Si l’effet cumulé fonctionne pour les choses positives :
L’effet cumulé fonctionne aussi pour les choses négatives :
La réussite naît du travail régulier, de la discipline et des bonnes habitudes.
“Une fois qu’on a atteint un certain niveau de réussite, on baisse sa garde.”
“Ils ont cessé de fournir les efforts qui avaient initialement assuré leur succès.”
On retrouve une phrase identique dans Tribu : Le succès passé ne garantit pas notre succès à l’avenir.
De mon point de vue, la majorité des gens n’ont pas envie d’entendre parler des heures de travail quotidien, de la discipline, des efforts à fournir car ce n’est pas séduisant et attirant.
Par exemple, dans le domaine de l’hypnose en 2021 on m’a dit que je faisais des séances incroyables et que j’avais beaucoup d’énergie. Mon mentor m’avait même dit “Nat il y a plein de gens qui aimeraient être à ta place”.
Oui c’est vrai, il y a plein de gens qui aimeraient être à ma place mais il n’y a personne qui aimerait faire ce que je fais. Pour être bon en hypnose, il faut être prêt à répéter 50 fois une même induction, un même protocole mais la plupart des gens ça les fait chier de répéter tout le temps la même chose. Hors c’est dans la répétition chiante et longue qu’on développe réellement une compétence.
Si aujourd’hui je suis à l’aise en vidéo c’est parce que j’en ai tourné plus de 400 !
Sauf que la majorité des gens cherchent aujourd’hui des raccourcis à ce travail pénible, à cette discipline et cette rigueur. Mais il n’existe aucun raccourci…
Et ça, ce n’est pas vendeur et ça ne vend pas de rêve ou ce n’est pas putaclic comme on dit.
Quelles sont les petites actions que je fais quotidiennement et que je devrais virer ?
Quelles sont les petites actions que je devrais mettre en place pour avancer dans la direction que je veux ?
L’auteur explique que la réussite n’est pas une question de chance mais d’opportunités qui sont prises au moment où elles se manifestent.
Si aujourd’hui je peux travailler en tant que réceptionniste dans un village vacances sans avoir fait d’études spécifiques sur ce poste, c’est parce qu’en 2018 j’ai dit oui à une opportunité d’emploi sans entretien d’embauche à l’aéroport de Grenoble. Et qu’à la suite de cela, j’ai pu travailler 2 ans en tant qu’assistant PMR, 1 en bagagiste et 2 ans en agent d’enregistrement. J’ai utilisé ces expériences pour arriver là où je suis.
En 2022 j’avais bossé 11 mois chez Lidl en tant qu’équipier polyvalent et je voulais me sortir de ce genre de boulot pénible alors j’ai utilisé mes expériences dans le milieu aéroportuaire et je les ai mis à profit pour atteindre un poste qui m’intéressait davantage et j’ai gagné mon pari en quelque sorte.
Je n’ai pas de diplôme et j’ai arrêté mes études de psychologie et je n’ai que le bac. Pourtant je travaille aujourd’hui sur un poste qui me convient même si je ne suis que payé au smic pour l’instant. La première étape c’est de pouvoir faire un travail qu’on a choisi et ça c’est clairement un luxe.
“Oui mais Nat on t’a proposé ce poste en aéroport en 2018 !”
Oui c’est vrai mais j’aurais pu dire non, la “chance” comme certaines personnes la nomme, je l’ai saisie.
L’auteur évoque un principe provenant du monde de l’hypnose, un principe déjà évoqué dans le livre The One Thing. Mais c’est pas très explicite comparé à l’approche en hypnose.
C’est le principe du chemin des effets désirés. Ce principe est simple, pour atteindre un objectif précis, au lieu de partir du début pour créer les étapes, on va partir de la fin et faire une marche arrière.
On part de l’objectif final, atteint, terminé, et on va se poser une question magique :
De quoi j’ai besoin juste avant ça ?
Par exemple pour trouver un travail, l’étape final c’est :
De quoi j’ai besoin juste avant ça ?
De quoi j’ai besoin juste avant ça ?
De quoi j’ai besoin juste avant ça ?
De quoi j’ai besoin juste avant ça ?
De quoi j’ai besoin juste avant ça ?
De quoi j’ai besoin juste avant ça ?
Et ensuite on rassemble tout en sens inverse pour la recherche d’emploi :
Ca c’est le principe du chemin des effets désirés dans les grandes lignes. En hypnose ce concept est appliqué à la création d’états émotionnels spécifiques comme la détente, la confiance en soi, la motivation, etc… Je grossis et je la fais courte et en plus on l’adapte à la personne.
Si tu es curieux, j’ai créé une procédure sur la recherche d’emploi.
De mon point de vue si tu veux gérer des mauvaises habitudes, il vaut mieux le faire avec l’hypnose parce qu’il est question de besoins, de stratégies, etc… Les mauvaises habitudes prennent leurs sources dans des besoins émotionnels.
L’auteur donne une première étape intéressante à utiliser qui consiste à faire un suivi de nos mauvaises habitudes.
Par exemple, tu peux regarder sur certaines applications comme Instagram ou autre, le temps que tu passes dessus par semaine si ton intention est de réduire le temps passé à scroller. Et tu peux te demander dans quoi il serait plus judicieux de passer ce temps. C’est une première prise de conscience.
Ensuite grâce à l’hypnose et l’auto hypnose, on peut mettre en place des Pièges à habitudes. Cela consiste à placer des suggestions de prises de conscience pile au moment où une mauvaise habitude se manifeste. Dans la mesure où la plupart du temps nos mauvaises habitudes sont automatiques et inconscientes, le simple fait de faire une prise de conscience à ce moment-là va agir comme une sorte de grain de sable dans un engrenage.
Un peu comme si on demandait au mille pattes quelle patte il avance en premier. Dans la mesure où c’est automatique et inconscient, juste le fait d’en prendre conscience va créer de la confusion et il s’emmêlera les pinceaux et donc ça viendra casser sa routine. Il finira par se casser la figure et tomber sur le côté, bien sûr c’est une image.
Imagine, tous les jours tu fais une série de pompes et tous les jours tu essaies de gratter 1 ou 2 répétitions.
Et que tous les jours tu essaies de repousser tes limites, tu peux rapidement évoluer.
En 2014 c’est comme ça que je suis passé de 40 pompes max à 60 en… 20 jours…
Si tous les jours tu remet en question tes croyances sur tes propres limites, tu peux évoluer de fou en très peu de temps.
Pour les pompes, j’ai effectué une croissance de 3% environ.
Ce principe additionné à l’effet cumulé provoque des évolutions exponentielles.
On n’est plus sur une évolution fixe linéaire mais sur une courbe. Plus tu évolues, plus l’évolution s’accélère. Alors évidemment en atteignant un plafond de verre dans la limite du réaliste.
Le but est de créer un cercle vertueux.
Par exemple pour ré entraîner ta concentration, tu peux t’entrainer à la lecture en augmentant tous les jours ton temps de lecture :
En 11 jours tu auras lu : 6h25.
D’après Chatgpt, cela correspond à un roman de 300 pages.
Pas mal hein.
En plus tu peux jouer avec l’effet de contraste. L’être humain fonctionne beaucoup à l’effet de contraste. Si tu t’obliges à lire direct 1h alors que tu n’en as plus l’habitude, ça va être dur mentalement et le lendemain tu repasses à 30 minutes.
Les 30 minutes te paraîtront beaucoup plus facile après 1h la veille que si tu avais commencé par 30 minutes.
Ce principe est appliqué au marketing sur les prix.
Si demain je refais un voyage en vélo sur 3 jours avec 300 km, ça va me paraître ridicule parce qu’en 2023 j’ai fait un voyage de 4500km sur 2 mois et demi.
Mais en 2016 un voyage en vélo de 300km c’était beaucoup pour moi parce que je n’avais pas d’expérience.
Ici on parle de notions de standard et de normes en ce qui concerne tes propres résultats.
Et évidemment il est question de remettre les choses dans leur contexte, chose qu’une grande majorité des gens oublient de faire.
En 2014 lorsque je me suis lancé le défi de 90 jours non stop, j’ai utilisé un truc simple pour me motiver. Changer ma perception de l’objectif.
Tous les jours après ma séance je faisais une barre sur un papier. Au bout de 10 barres je faisais un trait dessous, ce qui donnait un aspect visuel à ma progression.
Ensuite à 30 jours je me disais “génial j’ai fait ⅓ de l’objectif.
A 45 jours, je me disais que j’avais fait la moitié.
A 60 jours, ⅔
Etc…
C’est une simple modification de ma vision de l’objectif et c’est motivant.
Si tu veux en savoir plus sur la motivation, j’ai un document de 15 hacks que je garde précieusement. Je pourrais en faire une formation si tu es intéressé.
Le changement c’est mon métier car je suis praticien en hypnose à la base. Pour moi le changement signifie apprendre une nouvelle façon d’agir, de penser, de ressentir et de se comporter.
Toute notre vie nous apprenons toutes sortes de compétences. Comme le permis de conduire. Quand on commence les heures de conduite avec un moniteur, on apprend progressivement.
Souvent on commence avec uniquement le volant pendant que le moniteur s’occupe du levier de vitesse, des pédales et des clignotants.
Au fur et à mesure qu’on fait des heures, on ajoute des éléments. Jauger le point de patinage avec l’embrayage, accélérer, passer les vitesses.
Puis on apprend à regarder dans les rétroviseurs, mettre le clignotant et changer les vitesses. Et avant, on a appris le code de la route.
Tout cela demande beaucoup de coordination, on ne s’en rend pas compte mais c’est aussi complexe que d’apprendre à marcher ou faire du vélo ou apprendre une langue.
Puis un jour on passe l’examen, on reçoit notre carte rose puis on conduit avec nos parents et on garde le A pendant 3 ans.
On continue à rouler et à apprendre. Et un jour on se lance sur un trajet tout seul. Peut-être même que tu t’es surpris à sourire ce jour parce que tu en as pris conscience.
Et puis 4 ans plus tard, tu conduis de façon automatique une voiture manuelle, sans y penser…
De mon point de vue, le plus important est de rester dans une dynamique d’apprentissage constant en apprenant le maximum :
L’apprentissage régulier va entretenir plusieurs choses :
Un phénomène assez simple pour s’obliger à avancer sur des projets est l’engagement public. Bien que tout le monde n’y soit pas sensible, cela a super bien fonctionné pour moi.
En 2014 pour mon projet de 90 jours de sport, j’ai commencé à en parler à un ami au bout de 20 jours et il m’a soutenu. Bien qu’à la fin en en reparlant avec lui il m’a dit
“Je savais vraiment pas si tu allais y arriver mais je n’ai rien dit et je t’ai observé”
Dans la mesure où c’était un ami de 60 ans qui me coachait beaucoup en sport et en vélo, je le remercie pour cette posture de ne pas avoir interférer.
Pour mon voyage en vélo en 2023, toute ma famille me suivait sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram. C’est à dire mes frères et sœurs, mes parents, mes oncles et tantes, mes cousins, etc…
Je pensais principalement à mes parents durant ce voyage mais je ne pensais pas que cela intéresserait autant le reste de ma famille.
Cela crée un engagement public en plus du soutien émotionnel de nos proches.
Dans L’Effet Cumulé, l’auteur évoque le fait de trouver un associé ou un partenaire d’évolution et d’utiliser l’esprit de compétition amicale pour progresser dans un domaine.
Arnold Schwarzenegger en parle beaucoup dans son autobiographie Total Recall.
Cela revient aussi au principe de tribu décrit par Seth Godin dans son livre.
Lorsqu’on progresse dans des projets personnels, l’importance n’est pas uniquement le travail, la discipline, la rigueur et la progression. Il faut aussi parfois se relâcher, se reposer, se détendre et surtout se récompenser.
Ca peut être aussi simple que de prendre un après midi dans un SPA après la réalisation d’un objectif important.
C’est une idée déjà évoquée dans The One Thing et c’est quelque chose que j’utilisais beaucoup vers 2018 lorsque je pratiquais l’hypnose de rue.
Les rendez-vous quotidiens avec soi-même dans un endroit calme, loin de tout le monde 5 outils simples.
Tu te concentres pendant 20 minutes (tu peux utiliser un minuteur) et tu écris sur tes objectifs de la journée.
L’idée est de faire une sorte de Détermination d’Objectif personnel. Le principe de détermination d’objectif est une étape dans les séances d’accompagnement en hypnose ericksonienne.
On explore différents aspects :
En gros c’est de la planification d’objectif et c’est très puissant à utiliser car cela va nous cadrer et aussi avoir un effet d’amorce.
En 2017 je suis en résidence universitaire et j’écoute des étudiants discuter entre eux dans un bar à propos d’un projet de voyage en vélo. Ils pensent à un voyage de 5000km en Europe, un gros truc.
Je discute avec eux et je leur demande : “Vous avez déjà roulé juste 100km en vélo sur une journée ?”
Là je sens que je les ai pris de court et ils me disent non.
Intérieurement je rigole et je me dis qu’ils sont à côté de la plaque. Certes c’est du jugement de ma part mais pour moi ils n’avaient aucune chance de réussir leur projet.
Simplement parce qu’ils n’étaient pas préparés.
Si en 2023 j’ai pu réussir un voyage de 4500km c’était parce que j’avais de l’expérience. Et là bim on retrouve le chemin des effets désirés…
Quand je dis aux gens que je n’aime pas la prise de risque, les gens ne me croient pas mais c’est vrai. J’aime me sentir en sécurité dans un projet et savoir que je peux le réussir. Cela signifie s’y préparer. Et quand tu te prépares comme ça, tu te prépares aussi à…. réussir…Et tu t’y attends.
Ouai c’est décidé je vais me lancer à reprendre le sport et je vais faire tous les jours 1h30 de muscu en salle c’est décidé !
Si tu n’as jamais fait de sport régulier et que tu ne sais pas ce que ça fait de juste faire 20 minutes par jour ET qu’en plus tu bosses en 35h, je peux te garantir que sans expérience, tu tiendras JAMAIS !
Tu vas te lancer et dans 17 jours tu vas abandonner parce que tu vas te prendre une désillusion dans la gueule et ça va faire mal : Putin c’est dur !
L’important est la constance et de pouvoir maintenir une intensité sur une très longue durée (minimum 3 mois).
Notre environnement social et numérique peut rapidement nous envahir de bruit extérieur nous empêchant d’avancer dans nos projets, ce sont :
L’auteur évoque l’idée de créer un sevrage médiatique et de remplacer la consommation de réseaux sociaux et autres par du contenu enrichissant comme la lecture ou des podcasts.
Il y a quelque chose que j’ai noté sur les réseaux sociaux notamment sur Instagram : la quantité de jeunes qui n’arrivent pas à trouver du travail. L’effet pervers de ce phénomène est la création d’une croyance fortement limitante dans l’inconscient collectif. Je ne sais pas si c’est vrai ou pas, la réalité est sans doute bien plus nuancée que ça.
Personnellement j’ai une telle facilité à trouver du travail que je n’ai pas l’impression de vivre dans le même monde qu’eux. Là je sais qu’on va me balancer des tomates.
Et je ne m’excuserai pas pour cela. J’ai toujours trouvé du travail, il y a eu des moments où c’était un peu plus long ou difficile mais en moyenne il me faut moins d’un mois pour en trouver.
C’est parfois difficile pour moi dans la mesure où j’aime me remettre en question et j’ai conscience de mon jugement et qu’en plus j’aime les gens en général.
Alors lorsqu’il s’agit par moment de faire du tri dans mes relations ce n’est pas évident.
Il y a des gens qu’on rencontre et qu’on va au début apprécier et avec qui on va bien aimer discuter et refaire le monde. Et parfois ces personnes vont nous entraîner dans des jeux et des représentations du monde qui sont littéralement toxiques.
Tu sais ces personnes avec qui tu discutes et tu passes ton temps à te plaindre d’un truc. Ça fait du bien de se lâcher mais ça ne fait absolument pas avancer les choses et parfois c’est même pire que ça.
Il y a des gens avec qui j’ai arrêté de parler parce qu’ils me pétaient les couilles. Entre ceux qui ont une représentation ultra toxique du monde et qui n’avancent pas et qui se complaisent dans la plainte et ceux qui en réalité passent leur temps à te juger…
J’ai coupé les ponts avec des “amis de lycée” parce que je me suis rendu compte qu’il y en avait un qui me prenait pour un incompétent et pour un con. C’est hyper rabaissant.
Donc j’ai fini par dire à la personne : Terminé.
Et dans la mesure du possible, se trouver un compagnon d’excellence pour avancer.
En ce moment je parle beaucoup avec mon cousin sur le changement en entreprise, les normes ISO et le management de qualité parce que c’est super intéressant.
Vu qu’il est QSHE, c’est quelqu’un de très intéressant et étant donné que je fais de l’hypnose, on fait des échanges de compétences. Il me forme sur la partie procédure et normes et je le forme sur la partie communication hypnotique. C’est très utile en entreprise pour faire passer des messages surtout quand tu veux créer du changement dans une équipe.
En fait l’idée c’est presque de se créer un conseil consultatif, d’avoir des mentors dans des domaines précis et de se faire coacher.
Dans l’idéal, se faire accompagner 1 fois par mois par un professionnel c’est déjà pas mal.
Les 3 premiers jours de mon voyage en vélo de 2023, j’en ai chier sa race. Le premier jour j’ai cru que j’allais pleurer, vraiment. Je ne me sentais pas bien, c’était le 3 avril et je faisais du bivouac dans la drôme et il caillait, j’avais froid et il faisait noir. Bref j’avais envie de rentrer.
Mais je me suis dit “bon allez nat, accorde toi 2 jours au moins.
Le 2eme jour, je commence à avancer sur la Via Rhona mais c’est pas top top encore.
Le 3eme jour je campe à côté de la Via Rhona au niveau de Orange. Là j’essaie de planter les sardines dans un sol ultra sec, dur et caillouteux, il y a du vent. Ça me gonfle et je finis par réussir à caler ma tente entre des arbres pour pas qu’elle bouge. Ça m’a tellement énervé que ça m’a littéralement réveillé et ça a réveillé une partie de moi bien particulière : la partie combattante qui kiffe l’adversité.
A partir de ce jour, je me suis sérieusement réveillé.
J’étais prêt à affronter la suite.
Ce n’est pas en restant confortablement au chaud dans des plaids dans son canapé qu’on révèle nos vraies ressources et capacités.
C’est dans la difficulté et les moments douloureux qu’on se révèle véritablement et qu’on voit notre vraie nature.
La nécessité est mère de toute créativité.
La contrainte va te pousser à développer des ressources.
L’Effet Cumulé est bien plus qu’un simple livre sur la réussite : c’est une philosophie de vie fondée sur la constance, la discipline et l’amélioration progressive.
Chaque petite action répétée façonne une trajectoire durable, que ce soit dans le sport, le travail ou les projets personnels.
Ce principe nous rappelle que la croissance réelle naît de l’endurance, pas de la précipitation.
À force de persévérance, les efforts s’accumulent, se renforcent et finissent par transformer profondément notre quotidien.
C’est dans la répétition des gestes simples que l’on bâtit les grandes victoires.